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23-08-2023 · Vision

Le rapport sur les votes fait état d'une saison d'AGA animée

Deux tiers de toutes les assemblées d'actionnaires ont donné lieu à des votes contre la direction au cours d'une saison de vote animée pour l'équipe Actionnariat Actif de Robeco.

Résumé

  1. La saison des AGA a été marquée par des votes contre les directions dans 65,4 % des assemblées

  2. Mouvement anti-ESG et plateforme de protestation sur fond de saison plus politisée que jamais

  3. Changement dans le débat sur le climat et introduction de politiques en faveur de la biodiversité

L'équipe a émis au moins un vote d'opposition à certains aspects des activités de l'entreprise dans 65,4 % des 5 176 assemblées d'actionnaires lors desquelles elle a voté au nom des clients entre janvier et juin 2023. Les votes ont porté sur 59 911 propositions - dont 863 résolutions liées à la durabilité - dans 71 pays où Robeco détient des actions. Ces propositions couvraient de nombreux sujets différents, allant de la composition du conseil d'administration aux structures de rémunération en passant par les questions de durabilité.

La saison de vote s'est avérée être animée et a été marquée par l'apparition de protestataires et d'un mouvement anti-ESG qui se sont opposés aux propositions sur la base de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance. Certaines assemblées ont même été le théâtre de comportements à la limite de la violence lorsque les manifestants ont fait valoir leurs points de vue.

« La saison 2023 a été marquée par une série de tendances uniques qui ont rendu notre analyse plus complexe et ont nécessité une évaluation plus équilibrée de plusieurs questions de gouvernance et de durabilité », explique Michiel van Esch, responsable des votes chez Robeco.

« L'une de ces tendances est le mouvement dit « anti-ESG », qui a pris de l'ampleur en 2023.
Plusieurs organisations ont commencé à déposer des résolutions d'actionnaires qui réclament clairement de meilleures pratiques régulières en matière de gouvernance, telles qu'un président indépendant, avec un discours sous-jacent contre les efforts ESG des entreprises, y compris les politiques de diversité et d'inclusion ou les politiques en matière d'avantages sociaux. Ces résolutions ont contribué à rendre la saison des AGA plus politisée et plus polarisée que les années précédentes. »

Des plateformes de protestation

Il s'agissait de la première année où il était possible d'assister physiquement à presque toutes les AGA après une période d'assemblées en ligne sur fond de pandémie de Covid - même s'il s'est avéré que la situation n'était pas entièrement revenue « à la normale ».

« Nous avons également remarqué un changement dans le ton et la nature de la participation aux AGA », explique Michiel van Esch. « Dans certains cas, ces assemblées deviennent une plateforme de protestation, que ce soit sur le changement climatique, des questions sociales ou d'autres frustrations, avec des entreprises qui sont souvent confrontées à des attentes contradictoires de la part des parties prenantes. »

« L'AGA en tant que plateforme devra être revue à l'avenir, afin de s'assurer qu'elle reste une plateforme efficace pour l'échange de réflexions et d'informations, éventuellement pour un ensemble plus large de parties prenantes. »

La crise énergétique domine

La saison a également été marquée par un changement de ton en ce qui concerne le changement climatique, sur fond de crise énergétique qui a conduit de nombreuses entreprises à retarder leurs plans de réduction des émissions pour atteindre la neutralité carbone, dans un contexte de dépendance accrue à l'égard des combustibles fossiles. La guerre en Ukraine a entraîné une ruée vers le gaz en Europe et même une utilisation accrue de l'électricité produite à partir du charbon.

« La crise énergétique et les prix des matières premières semblent avoir tempéré (ou du moins modifié) les niveaux d'ambition des plans de transition de plusieurs entreprises à fortes émissions », poursuit Michiel van Esch.

« Plusieurs entreprises ont revu leurs ambitions à la baisse, ce qui a suscité des réactions diverses de la part des actionnaires : certains ont été très déçus, d'autres ont fait preuve d'indulgence à l'égard de la direction, tandis que d'autres ne soutenaient de toute façon pas les ambitions en matière de transition. »

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Un plus grand intérêt pour la biodiversité

Il y a eu un regain d'intérêt pour la biodiversité considérée comme un enjeu majeur, car la préservation de la nature devient une préoccupation de plus en plus importante pour les entreprises et les investisseurs. « Cette année, nous avons renforcé notre politique de vote en introduisant une approche de vote axée sur la biodiversité, l'un de nos thèmes stratégiques en matière de durabilité, à côté du changement climatique et des droits de l'homme », explique Michiel van Esch.

« Nous attendons des entreprises qu'elles prennent des mesures pour atténuer la perte de biodiversité et que celles qui sont fortement exposées au risque de déforestation mettent en place des politiques et des procédures adéquates pour faire face à ces risques. »

L'ESG en lien avec la rémunération

Il y a également eu les discussions habituelles sur la rémunération des dirigeants, avec un accent plus marqué cette année sur l'obtention de plus d'avantages liés à la durabilité, plutôt que sur les doléances plus prévisibles concernant le montant de la rémunération d'un CEO.

« Nous avons constaté qu'un nombre croissant d'entreprises continuaient à introduire des composantes ESG dans leur rémunération variable », explique Michiel van Esch.

« Il s'agit pour nous d'une tendance positive, et il est encourageant de constater que les entreprises les relient souvent aux ambitions de durabilité de leur stratégie globale. Dans le même temps, il conviendrait d'améliorer encore les publications d'informations et les mesures dans de nombreux cas. »

Lisez l'intégralité du rapport sur les votes par procuration 2023 ici