Inflation, baisses de taux et retour de la diversification
Corrélation entre actions et obligations
Source : Robeco, Bloomberg, au 31 juillet 2024. Données mensuelles à partir de 1973. Les corrélations ont été calculées pour le marché américain des actions et des obligations. Indice Core PCE : indice de base américain des prix des dépenses de consommation personnelle.
Pourquoi ne pas se contenter des bons du Trésor ?
Si les rendements sont désormais plus attractifs et les titres obligataires de haute qualité sont censés constituer un meilleur élément de diversification à l’avenir, pourquoi ne pas investir dans des obligations d’État comme les bons du Trésor américain plutôt que dans le crédit Investment Grade, puisque les obligations d’État offrent déjà un rendement attractif ? La réponse réside dans la performance à long terme du crédit Investment Grade. Il ne s’agit pas tant d’anticiper le marché que de passer du temps sur le marché. Sur le long terme, le crédit Investment Grade a offert des rendements totaux plus élevés que les obligations d’État. Par exemple, le crédit Investment Grade mondial a généré un rendement total annuel de 3,6 % au cours des 24 dernières années (2000-2023) 1, contre une moyenne de 2,9 % pour les obligations d’État mondiales.2 Au cours des cinq dernières années, le crédit Investment Grade mondial a surperformé les obligations d’État mondiales de 1 % par an en moyenne.
Notre scénario de base prévoit une croissance mondiale modérée sans récession, une désinflation continue et une réorientation des banques centrales vers une politique moins restrictive. Cette situation crée un contexte favorable aux titres obligataires de haute qualité, en général, et au crédit Investment Grade en particulier. Dans ce scénario, les investisseurs peuvent bénéficier à la fois d’un rendement attractif et d’un potentiel de gain intéressant par rapport aux obligations d’État, et peut-être aussi d’un nouveau resserrement des spreads de crédit. Si nous nous trompons et que nous sommes confrontés à une croissance beaucoup plus faible ou à une récession, causant un élargissement des spreads de crédit, une réaction probablement plus agressive des banques centrales entraînerait un rally des obligations d’État, protégeant ainsi les rendements totaux des crédits Investment Grade.