Jan Willem de Moor est gérant de portefeuille Investment Grade au sein de l'équipe Crédit. Avant de rejoindre Robeco en 2005, il a travaillé pour le fonds de pension des médecins néerlandais et pour SNS Asset Management en tant que gérant de portefeuille actions. Jan Willem est actif dans le secteur de l'investissement depuis 1994. Il est titulaire d'un Master en économie de l'Université de Tilburg. Jan Willem Knoll est gérant de portefeuille Investment Grade au sein de l'équipe Crédit. Il a rejoint cette équipe en 2016. Précédemment, Jan Willem a dirigé l'équipe de recherche Actions financières sell-side chez ABN AMRO. Il a débuté sa carrière dans le secteur de l'investissement en 1999 auprès d'APG où il a occupé plusieurs fonctions, dont celle de gérant de portefeuille pour un portefeuille assurance mondial, puis d'un portefeuille finance paneuropéen. Jan Willem est titulaire d'un Master en économie commerciale de l'Université de Groningue et d'un CFA® (Chartered Financial Analyst). La gestion du fonds Robeco Financial Institutions Bonds est assurée au sein de l'équipe Crédit de Robeco, qui est composée de neuf gérants de portefeuille et de vingt-trois analystes du crédit (dont 4 analystes de valeurs financières). Les gérants de portefeuille assurent la construction et la gestion des portefeuilles de crédits, tandis que les analystes sont chargés des recherches fondamentales de l'équipe. Nos analystes disposent d'une longue expérience dans leurs secteurs respectifs qu'ils couvrent de manière globale. Chaque analyste couvre à la fois l'Investment Grade et le High Yield, ce qui leur donne un avantage au niveau des informations et les fait bénéficier d'inefficiences habituellement présentes entre ces deux segments de marché. En outre, l'équipe Crédit est soutenue par des analystes quantitatifs spécialisés et des traders obligataires. Les membres de l'équipe Crédit disposent en moyenne d'une expérience de dix-sept ans dans le secteur de la gestion d'actifs, dont huit auprès de Robeco.

Le fonds est établi au Luxembourg et est soumis à la législation et à la réglementation en matière de fiscalité en vigueur au Luxembourg. Le fonds n'est sujet, au Luxembourg, à aucun impôt sur les sociétés, les dividendes, les revenus financiers ou les plus-values. Le fonds est soumis au Luxembourg à une taxe de souscription annuelle (taxe d'abonnement), qui s'élève à 0,05% de la valeur nette d'inventaire du fonds. Cette taxe est incluse dans la valeur nette d'inventaire du fonds. Le fonds peut en principe utiliser le réseau d'accords du Luxembourg pour recouvrer partiellement toute retenue à la source sur ses revenus.

Les conséquences fiscales d'un placement dans ce fonds dépendent de la situation personnelle de l'investisseur. Pour les investisseurs privés aux Pays-Bas, les intérêts réels ainsi que les revenus issus de dividendes ou les plus-values reçus sur leurs placements ne sont pas concernés à des fins fiscales. Chaque année, les investisseurs paient des impôts sur le revenu en fonction de la valeur de leurs actifs nets détenus au 1er janvier si et dans la mesure où ces actifs nets excèdent le montant non imposable de l'investisseur. Tout montant investi dans le fonds fait partie des actifs nets de l'investisseurs. Les investisseurs privés résidant en dehors des Pays-Bas ne seront pas assujettis à un impôt aux Pays-Bas sur leurs placements dans le fonds. Ces investisseurs pourront toutefois dans leur pays de résidence être assujettis à un impôt sur tout placement effectué dans ce fonds, ceci sur la base de la législation applicable dans ce pays en matière de fiscalité. D'autres réglementations fiscales s'appliquent aux personnes morales ou aux investisseurs professionnels. Nous recommandons aux investisseurs de consulter leur conseiller financier ou fiscal à propos des conséquences fiscales qu'un placement dans ce fonds peut avoir sur leur situation particulière avant de décider d'effectuer un placement dans le fonds.

Le fonds inclut la durabilité dans son processus d'investissement par l'application d'exclusions, l'intégration des critères ESG, un montant minimum d'allocation aux obligations ESG et le dialogue actionnarial. Le fonds n'investit pas dans des émetteurs de crédits qui enfreignent les normes internationales ou dont les activités sont considérées comme nuisibles à la société selon la politique d'exclusion de Robeco. Les critères ESG d'importance financière sont intégrés dans l'analyse « bottom-up » des titres afin d'évaluer leur impact sur la qualité de crédit fondamentale de l'émetteur. Lors de la sélection des crédits, le fonds limite l'exposition aux émetteurs présentant des risques de durabilité élevés. En outre, le fonds investit au moins 5 % dans des obligations vertes, sociales, durables et/ou liées à la durabilité. Enfin, si des émetteurs sont signalés pour non-respect des normes internationales dans le cadre du suivi permanent, ils feront alors l'objet d'un dialogue actif.Pour plus d'informations, veuillez consulter les informations relatives à la durabilité.L'indice utilisé pour tous les visuels de durabilité est basé sur Bloomberg Euro Aggregate Corporates Financials Subordinated 2% Issuer Cap.

Les marchés européens du crédit ont évolué sans réelle tendance en février, après leurs très bonnes performances de janvier. Les titres européens en général ont connu un bon début d'année, portés par l'espoir d'une administration plus favorable aux entreprises en Allemagne et par des valorisations généralement bon marché. Sur les marchés actions, les banques européennes ont surperformé de 15 % le marché actions européen, ce qui témoigne de la solidité des bilans et de la rentabilité du secteur. Les spreads de crédit des obligations financières subordonnées se sont légèrement resserrés en février, après le fort resserrement observé en janvier. Les taux sous-jacents des obligations d'État ont baissé en février, le marché s'étant concentré sur l'impact négatif des droits de douane sur l'économie européenne. Les flux entrants de capitaux sur le marché crédit sont restés solides et la demande d'obligations subordonnées est restée élevée. Cela s'est aussi manifesté sur le marché des nouvelles émissions, où il a été facile pour les émetteurs de constituer d'importants carnets de commandes.

Sur la base des cours, le fonds a affiché une performance de 0,63%. La perf. totale pour le mois a été de 71 pb. Celle-ci a été attribuable à la baisse des taux obligataires, à un léger resserrement des spreads de crédit et au taux courant (portage) du portefeuille. Le spread moyen de l'indice a terminé le mois à 141 pb, soit une baisse de 2 pb par rapport à fin janvier. L'écart de performance entre l'indice de la dette subordonnée et les obligations d'État sous-jacentes a donc été positif, à 0,16 %. Les taux des obligations d'État sous-jacentes ont baissé, ce qui a eu une incidence positive sur la performance totale. La performance du portefeuille sous-jacent, mesurée brute de frais, est ressortie globalement en phase avec celle de l'indice. La surpondération du beta a été payante, alors que la sélection des émetteurs a nui. Les facteurs déterminants en février ont été la sous-pondération des obligations françaises (contribution négative) et la surpondération des AT1 (contribution positive). Aucune position n'a apporté de contribution positive significative, tandis qu'Aroundtown et Grandcity, deux sociétés immobilières absentes du portefeuille, ont été défavorables.

Les spreads de crédit pour les sociétés financières européennes sont encore relativement attractifs. Dans le même temps, le secteur financier se porte fondamentalement bien. Les bilans semblent solides après des années de désendettement et, d'un point de vue cyclique, le secteur bénéficie de taux d'intérêt plus élevés. Concernant l'avenir, nous nous attendons à ce que la rentabilité se stabilise à un niveau plus élevé que celui observé entre la crise financière et la crise de la Covid-19, car nous ne pensons pas que les banques centrales renoueront avec des taux d’intérêt nuls, alors même que les banques ont fait de gros progrès en termes de rentabilité sous-jacente. La résilience des banques aux chocs extérieurs s’est ainsi considérablement améliorée. L'appétit pour les obligations à taux plus élevés reste fort, les investisseurs souhaitant conserver les niveaux de rendement attractifs. Ces derniers mois, un grand nombre d’AT1 bancaires ont été émises et les carnets de commande pour ces transactions étaient à nouveau bien remplis. Nous devenons plus sélectifs dans notre participation aux nouvelles émissions obligataires, car les spreads se sont resserrés. Nous continuons à viser une légère surpondération du beta, car les opportunités d'achat à des niveaux attractifs sont nombreuses sur les marchés primaires et secondaires.